Peut-on se contenter de profiter d'aides sociales
Peut-on profiter d’aides ?
« On peut », certes.
Cependant, tous les individus ne font pas ce choix par volonté.
De plus il n’est pas possible de cumuler les aides jusqu’à une certaine limite. Les gens sont financièrement aidés, rien de plus.
Enfin… contourner la loi, c’est s’exposer soi-même à des sanctions et risquer de tout perdre.
Même si vous avez 1 million de dettes, vous ne vous retrouverez pas en prison. Mais si vous avez volontairement fraudé, ce sera possible !
Mais que se passerait-il si personne ne venait à travailler ?
Attention ! Ne pas travailler ne signifie pas ne pas générer d’argent. Par exemple, des multi-milliardaires génèrent bien plus d’argent que certains d’entre nous pourraient rêver.
Mais si chacun ne faisait que prendre sans jamais rien rendre en retour, ce serait effectivement le chaos.
La robotisation
Et si les robots occupaient 70% de nos emplois, que ferions-nous ?
Une telle situation ne serait pourtant pas “mauvaise” en soi dans l’éventualité où elle permettrait de diminuer la charge de travail des hommes. Puis leur faire profiter de celui des machines en redistribuant les gains entre valeureux citoyens.
Mais soyons réalistes : à l’heure actuelle, les robots travaillent-ils d’avantage pour l’humanité ou pour l’économie ?
Valorisation de l’assiduité
Concernant le chômage, la loi a prévu d’indemniser les travailleurs qui s’arrêtent, reprennent, etc. Agir ainsi est possible (intérim). Néanmoins il y a de grandes chances de ne tomber que sur des emplois précaires. Un bien pour un mal ?
Libre comme l’air ?
Faisons rapidement un détour et mettons nous dans la tête d’une personne qui éprouve un ras le bol vis à vis de son train de vie quotidien, qui désire vivre plus libre, loin du dictat de l’économie, de la hiérarchie, du stress, du bruit, de la pollution, du travail et des horaires… pouvoir s’aérer aussi bien le corps que l’esprit, voire vivre au gré de la nature.
Elle aura bien du mal ! Puisque les terrains sont privatisés, que les plantes, arbres fruitiers ont été remplacés par des villes, des HLM, de l’amiante et des empilements de gens qui se reproduiront en excès et continuer à s’accaparer les ressources de notre planète jusqu’à total épuisement. Heureusement nous commençons à nous soucier de notre chère Terre.
Bon il reste encore quelques endroits propices à ce mode de vie, pour combien de temps ? ;)
Calmer les vents de protestations
Nous sommes amenés à nous conformer, toucher un revenu, à participer et nous intégrer au “système”.
Puisque l’argent est l’unique monnaie d’échange officiellement reconnue et qu’on nous dit qu’il faut travailler pour l’obtenir.
Alors au final, une petite alloc destinée aux laissés pour compte en échange de leur liberté, afin d’apaiser les vents de rébellion tout en les culpabilisant et les faire paraître comme des profiteurs, ce n’est peut être pas si cher payé. D’autant plus que le montant de ces aides finit bien souvent réinvesti dans notre économie !
Ce qui permet à la fois de la stimuler, calmer les protestations, ainsi que diviser les citoyens en leur trouvant des boucs émissaires. D’une pierre, deux coups !
Bien entendu, d’autres personnes y ont pensé et ont même envisagé des solutions. Ainsi des alternatives existent, bien qu’elles ne soient pas toujours salvatrices.
En conclusion, oui on peut vivre d’aides… juste de quoi survivre.
Par pitié ne prenez pas l’exemple du voisin d’à côté ayant 11 enfants et 3 voitures, le tout « financé par l’état ».